Réveillé à minuit de ma torpeure éthilique par un vacarme aussi assourdissant qu'inconnu, je me hasarde, encorer engourdi, harard, dans la ruelle, presqu'un un coupe gorge, assombrie par la nuit et envahie par une foule hillarde et avinée.
Jouant des coudes et des point, je me faufile parmis les badauds et les ribaudes, visiblements massés autours de la source de mon réveil brutal. Attroupés en un cortège bariolé, vêtus d'horipaux pourpres et violets, armés d'instruments étranges et bruyants, un groupes d'autochtones jouait avec fougue et passion (à défaut de talent ...) pour le plus grand plaisir des badauds.
La fête terminée, l'alcool dissipé, je retournais à mes pénates et retrouvais mon chien, mon canapé ... et ma bouteille.